Peu d’organes humains sont aussi chargés que le cœur. Considéré à la fois comme le noyau de l’identité et le symbole archétypal de l’amour, cet organe s’est vu attribuer des qualités et associations dépassant de loin ses fonctions anatomiques. Depuis la première greffe du cœur en 1967, les aspects techniques de cette chirurgie ont été simplifiés, de sorte qu’elle est aujourd’hui devenue la thérapie acceptée en cas d’insuffisance cardiaque terminale.
Quatre artistes exposant dans le monde entier ont eu accès à une étude innovante sur le processus d’incorporation d’un cœur greffé. Même si d’importantes recherches ont été menées sur la greffe au moyen du modèle biomédical, peu de chercheurs ont établi un lien explicite entre les expériences et points de vue culturels des receveurs d’organe, et la notion d’incorporation. Le projet vise par conséquent à approfondir l’exploration de la complexité de la greffe d’organe, et ce, d’une manière novatrice et accessible au public, en fournissant un contexte de discussion et en examinant ces idées.
Conférenciers
Dre Heather Ross, MD, MHSc, FRCPC, professeure de médecine à l’Université de Toronto et directrice du programme de transplantation cardiaque à l’Hôpital général de Toronto
Ingrid Bachmann, artiste et professeure agrégée, Département des arts plastiques, Université Concordia
Andrew Carnie, artiste et chargé d’enseignement, Université de Southampton
Catherine Richards, artiste et professeure agrégée, Département d’arts visuels, Université d’Ottawa
Alexa Wright, artiste et professeure, Université de Westminster
Margrit Shildrick (PhD), professeure de genre et production du savoir, Université de Linkoping, Suède
Animatrice: Dre Jeanne Randolph, pyschiatre et analyste culturelle
Répondante: Kim Sawchuck, professeure de communication, Université Concordia
La table ronde sera suivie d'un cocktail